Paroles _ Denis Guépard (février 2011)
Elle avait un regard d’ange
Plein de tendresse et de douceur
Mais pour son corps c’était étrange
La diablerie de ses rondeurs
Je ne dirai rien de ses jambes
J’ai tout dit à mon confesseur
Le mouvement et la cadence
La valse de son postérieur
Elle ne fit rien pour me séduire
Comme le pire des laiderons
Il lui suffisait de sourire
Et j’étais tout en pâmoison
La mettre au lit pas très facile
quelques années de dur labeur
Avec une cour des plus fébriles
L’engagement et la ferveur
Bien sûr son corps était sublime
Et la passion dura des heures
Mais elle jouait bien la coquine
La belle n’avait pas de cœur
Après des années de mariage
Elle lui dit d’un ton moqueur
Fais ta valise prends ton bagage
J’ai trouvé mieux que ta valeur
Dieu était sûrement ivre
Le jour où il l’a dessinée
La perfection dans chaque ligne
Mais pas une âme pour l’habiter
Mais la belle n’était qu’une sans cœur
Il n’y avait rien sous sa poitrine
Pas de moteur dans la machine
Juste le vide qui faisait peur
Même pas une toute petite lueur
Gare à la belle qui n’a pas d’coeur