Paroles _ Denis Girard et Hugo Blouin (janvier 2011)

Il vivait comme un moine qui a perdu son Dieu
Seul dans la maison où il revoyait ses filles
Jouer autour de lui affairé aux fourneaux
Le cœur en miett’s déchiré par la trahison
Révolté d’avoir cru à un semblant d’amour

Et cette froideur dans ses yeux quand elle est partie
Comme si tout était faux depuis le tout début
Le plaisir le désir les frissons le bonheur
Il sentait le poids des briques s’écrouler sur lui
Comme une maison effondrée sous les murs pourris

Il vivait comme un moine qui en voulait à Dieu
Seul sur son vélo, il s’entraînait, arpentait
Filait la route en tissant sa rancœur sèche
Cœur aux lèvres, larme au poing, la haîne au corps
Déchiré de ses chaînes qu’il ne pouvait quitter

Et cette froideur dans ses yeux quand il marchait
Comme si tout était trop depuis le tout début
Le plaisir le désir les frissons la douceur
Il sentait qu'elle ne l'avait jamais trouvé beau
Comme un gars effondré sous les voeux trahis

Il vivait comme un moine, mais revenait sur terre
Seul sous sa tristesse il voyait sa petite fille
Qui souriait, son petit-fils sur ses genoux
Le plaisir les p’tits rires les frissons le bonheur
Il dev'nait si heureux à jouer la nounou

Et cette froideur dans ses yeux revenu chez lui
Comme si tout était faux depuis le tout début
Le plaisir le désir les frissons le bonheur
Il sentait le poids des briques s’écrouler sur lui
Comme une maison effondrée sous les murs pourris

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