1960

C'était un beau dimanche

Piste 10 de l'album "Terminus" paru en 1968 aux éditions F. Henry.
paroles _ Denis Girard
musique et interprétation _ Daniel Mathieu

C’était un beau dimanche
Le lac traînait dans son lit
Le soleil dans les branches
Rêvait de ce qu’on s’était dit
Mais le temps, mais le temps…

Le soleil avait perdu
La nuit nous forçait au silence
La lune nous fit tellement nus
Une chance dans le temps, dans le temps…

On a couru toutes les pluies
Et perdu bien des batailles
Mais ce matin est revenu
Et c’est dimanche, dans le temps, dans le temps.

La cuite

Paroles _ Denis Girard
Musique _ Jean-Paul Tremblay
Novembre 1965

C’est une cuite de bonheurs
Que l’on prend dans tes bras
C’est une cuite de printemps
Qu’offre ton corsage

C’est une cuite de bonheurs
Que l’amour d’un soir
Qui fait de nos âmes
Des lambeaux fruits d’espoir

Toujours sur une cuite
Toujours sur un rêve
Avec bras de fer
On ne construit que prison

Avec toi ma fille
La cuite est si facile
Ton cœur comme une armoire
Offre des drogues suicide

J’ai cassé en ton nom
Mille bouteilles
Mille illusions
Pour en créer de nouvelles

Les intellectuels

Paroles _ Denis Girard
Musique _ Jean-Paul Tremblay
Novembre 1965

Avec des mots d’six pieds
Des gueules d’enterrement
Ils nous arrivent chez nous
S’écoutent en parlant
Ramassent des idées
Copiées un peu partout
Ils veulent tout changer
Sans rien risquer du tout

Les intellectuels

Faut pas les obstiner
Leur dire qu’ça a pas d’ bon sens
Ils nous prennent pour des fous
Nous regardent en riant
La réalité
Ça‘pas passé partout
Ça peut pas changer
Les boutons à quatre trous

Les intellectuels

Faut les voir placoter
Des vielles en cancan
Gueuler contre tout
Chialant et braillant
Que rien n’a changé
En s’disant des mots doux
Ça n’a pas pensé
A frapper un bon coup

Les intellectuels

Avec une job ben payée
Puis un contrat d’un an
Ça part de chez nous
Vite en se cachant
Ils laissent leurs idées
Pour faire des gros sous
Ils nous laissent tomber
Pour rêver à leur goût

Les intellectuels

Où vont tous ces jours

Paroles _ Denis Girard (1963)
Musique _ Jean-Paul Tremblay et Gérôme Bouchard

Où vont tous ces jours
En mal d’amour
Où vont toutes ces nuits
En mal d’amis
Où vont tous ces gens
En mal de temps
Où va l’amour

Pour le travail au bureau
Ce n’est pas le temps
On travaille beaucoup trop
Pour peu d’argent
On essaie un bon tuyau
Pour passer devant
L’autre commis

Pour le travail à l’usine
Ce n’est pas le temps
On fait virer sa machine
Au plus sacrant
Y faut pas qu’tu lambines
Trop trop souvent
Ok l’ami

Une fois rendu chez nous
Ce n’est pas le temps
On regarde la TV
C’est reposant
Après un film démodé
C’est bien le temps
D’aller au lit

Où vont tous ces jours
En mal d’amour
Où vont toutes ces nuits
En mal d’amis
Où vont tous ces gens
En mal de temps
Où va l’amour

Pensée

Piste de l'album "Terminus" paru en 1968 aux éditions F. Henry.
paroles _ Denis Girard
musique et interprétation _ Daniel Mathieu

Au creux de ma pensée
Tout se trouble
Rien qu’à te regarder
Je découvre
Je pousse l’amour
Bien plus haut que l’été
Qu’as-tu fait des jours
Je n’sais plus les compter

Au noir de mes idées
Je m’écroule
Te suffit de parler
Je me soûle
Je pousse l’amour
Bien plus haut que l’été
Qu’as-tu fait des jours
Je n’sais plus les compter

Je parle d’amour
Au chat et au sucrier
L’enfant dans la cour
Rêve de t’épouser

Je vis au cœur de tes pensées
Un rêve à vivre et à crier           (Bis)
La tête à rire et à chanter
Perdu au creux de ta pensée

Je parle d’amour
Au chat et au sucrier
L’enfant dans la cour
Rêve de t’épouser

Note : piste mentionnée sur un article du blog de la station WFMU, une radio non commerciale du New Jersey.

Sans début ni fin

Paroles _ Denis Girard
Musique _ Jérôme Bouchard
Interprètes _ Jean-Paul Tremblay (voix), Pierre D'Amour (clavier), Jérôme Bouchard (guitare), Guy Nadon (percussions), Serge Blouin (basse)

Il faisait froid ce matin-là
L’aube figeait sur place
Mais les yeux d’un sapin
Firent fondre les glaces

Il faisait chaud ce matin-là
L’aube coulait en flaques
Mais les yeux d’un sapin
Figèrent l’espace

L’on vit se tendre deux mains
En caresses et en chasse
De grands doigts incertains
Se figer dans la glace

L’on vit se tendre deux mains
En caresses et en chasse
Deux grands doigts incertains
Faire fondre les glaces

L’on vit crever le matin
En lumière sur la place
Blanche rouge catin
Qui caresse sans lasse

L’on vit naitre le matin
En formes opaques
Ta hanche et ton sein
Vibrer sous le spasme

L’on vit le temps s’arrêter
Pour regarder, pour écouter
Les gens fondre l’acier
Les gens aimer

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